Haile Selassie – Biographie, arbre généalogique, réalisations, religion rastafari et citations célèbres

Faits saillants et faits importants sur la vie, le règne, les réalisations et l'héritage coloré de Hailé Sélassié Ier, l'un des dirigeants éthiopiens les plus célèbres et les plus respectés de l'ère moderne.

Haïlé Sélassié Ier : faits de base

Né: Lij Tafari Makonnen

Date de naissance: 23 juillet 1892

Lieu de naissance: près de Harer, Ethiopie

Date de décès: 27 août 1975 г.

Lieu du décès: Addis-Abeba, Éthiopie

De l'âge: 83

Cause probable du décès: Causes naturelles

Funérailles lieu: Cathédrale Holy Trinity, Addis-Abeba, Ethiopie

Parents: Ras Makonnen Wolde Mikael et Yeshimebet Ali

Mari: Menen Asfaw (marié en 1911)

Les enfants: 7, dont la princesse Romanework, la princesse Tenagnework, le prince héritier Asfaw Wossen, le prince Makonnen

Religion: Église orthodoxe éthiopienne

Postes occupés avant son administration: Régent plénipotentiaire (1916-1928)

Couronnement: 2 novembre 1930

Règne: 1930-1974

Titre: Sa Majesté Impériale Le roi des rois d'Éthiopie, lion victorieux de la tribu de Juda, choisi par Dieu.

Maison: Sahle Selassie (dynastie Salomon, branche Amhara)

Successeur: Prince héritier Asfau Vosen

Prédécesseur: Impératrice Zeuditu

Plus connu pour: Modernisation de l'Ethiopie ; Points de vue panafricanistes ; co-fondateur de l'Organisation de l'unité africaine (aujourd'hui l'Union africaine)

Épithètes: Le pouvoir de la Trinité; Le roi des rois (Négusa Nagast), Jah Jah Jah (du mouvement Rastafari)

Autre titre : "Sa Majesté Impériale, l'Empereur d'Ethiopie" ("Sa Majesté Impériale, l'Empereur d'Ethiopie")Sa Majesté Impériale, l'Empereur d'Ethiopie).

Naissance et début de la vie

Hailé Sélassié est né à Ejersa Goro, un village situé dans la province de Harar, en Éthiopie. Ses parents sont Voizero Yeshimebet Ali Abba Jifar et Ras Makonnen Wolde Mikael. Sa mère, issue de la tribu Amhara, était la fille de Dejazmah Ali Abba Jifar, un éminent chef de la province de Wollo. Son père, membre éminent de la tribu Oromo, est le petit-fils du roi Sahle Selassie.

Sa prétention au trône vient du fait que sa grand-mère paternelle – Woizero Tenagürk Sahle Selassie – était la tante de l'empereur Ménélik II.

Sélassié a passé la majeure partie de son enfance scolarisée à la maison, encadré par Abba Samuel Wolde Kahin et le Dr Vitalien. Après avoir atteint l’âge de 13 ans, il reçut le titre de comte – Déjazmach (« commandant de porte »).

Après la mort de son père en 1906, il devient gouverneur de Selale. Un an plus tard, il devient gouverneur de certains districts du Sidamo.

Signification de son nom

Hailé Sélassié est né Ras Tafari Makonnen. Le mot Race signifie « tête » ou « prince » en amharique. Il est parfois connu sous le nom de Lee Tafari Makonnen. En amharique, Lij signifie « enfant » ou « petit ». Le sens de Tafari est « une personne valorisée ou crainte ».

Mariage et enfants

À l'âge de 19 ans, il épousa Menen Asfau, princesse de la famille Ambassel et fille de Jantirar de la famille Ambassel et Voizero Sehin Michael. Menen était également la nièce de l'empereur Iyasu V (Lii Iyasu), petit-fils de l'empereur Menilek II.

De Menen Asfau, Tafari Makonnen Haile Selassie a eu six enfants : la princesse Tenagework, le prince héritier Asfau Vossen, la princesse Zenebework, la princesse Tsehai, le prince Makonnen et le prince Sahle Selassie.

De sa première épouse, Wisero Altaieh, il a eu une fille nommée la princesse Romanevork Haile Selassie, décédée en captivité à Turin, en Italie, pendant la Seconde Guerre mondiale.

Hailé Sélassié : Régence et premières réformes

Après la mort de Menilek II en 1913, son petit-fils Li Yasu fut couronné empereur (empereur Iyasu V). Avant cela, Tafari Makonen a servi l'empereur décédé à plusieurs titres.

Le règne de Lige Iyasu (de 1913 à 1916) fut entaché de scandales sur scandales. Il a également été accusé d'avoir mal traité les comtes et les ducs de sa cour. Sa conversion à la foi islamique a été perçue par des courtisans et des princes influents comme une menace pour l’Église orthodoxe éthiopienne et pour le pays dans son ensemble. Ce sont quelques-unes des raisons pour lesquelles l’empereur Iyasu fut contraint d’abdiquer en septembre 1916, permettant ainsi à sa tante, l’impératrice Zewditu, de monter sur le trône.

Grâce aux réformes très progressistes de Tafari en tant que gouverneur, de nombreux nobles de la cour royale, dont Habte Giorgis (le ministre de la Guerre), préférèrent que la couronne soit proche de Tafari. Il obtient le titre Ras (prince). Tafari a également été élevé au rang de prince héritier et de prince héritier.

Sous le règne de l'impératrice Zewditu, il était en fait le dirigeant de facto, puisqu'il exerçait les fonctions de régent plénipotentiaire. Dans ce rôle, il a initié plusieurs réformes administratives. Dans les années suivantes, il entreprend de moderniser son pays quelque peu arriéré, se lançant très vite dans de nombreuses réformes sociales, éducatives et économiques. Il a également pris la décision audacieuse de mettre progressivement fin à l’esclavage dans l’empire.

Cherchant à mettre fin à l’impérialisme économique, il a imposé une règle dans le pays selon laquelle toute entreprise étrangère doit avoir une propriété ou un contenu partiellement local.

Sur le plan international, il travaille dur pour l'admission de l'Éthiopie à la Société des Nations en 1923. Un an plus tard, il visite plusieurs pays d'Europe et du Moyen-Orient, dont la France, la Suède, la Suisse, la Belgique, Alexandrie et Jérusalem.

Ascension au trône

En tant qu'héritier du trône, il tente constamment de consolider son pouvoir pour usurper celui de sa tante, l'impératrice Zeuditu. Cela devient clair lorsqu'il rappelle à Addis-Abeba Dejazmah Balcha Safo, gouverneur de la province de Sidamo. Dans la tension qui est apparue, Tafari a démis Balcha de son poste. Par la suite, certains courtisans fidèles à l'impératrice et à Balcha tentèrent de renverser Tafari. Grâce au soutien de l'armée et de la police du pays, Tafari a pu écraser les éléments d'opposition au sein de la maison royale.

Le 7 octobre 1928, l'Impératrice lui décerne le titre Négus (Tsar). L'élévation de Tafari au rang de co-monarque a provoqué la colère d'un certain nombre d'éléments conservateurs et des nominations de Menilik. Cela a conduit à une rébellion du mari de l'impératrice Zewditu – Ras Gugsa Vele – qui a marché avec une grande armée contre les Tafari lors de la bataille d'Anhem. La défaite et la mort de Gugsa Vele au combat ont aidé Tafari à consolider son emprise sur l'empire. L'impératrice, choquée par la mort de son mari, décède à Addis-Abeba.

Le 2 novembre 1930, Tafari est couronné empereur d'Éthiopie (Neguse Negest ze-'Ityopp'ya) à la cathédrale Saint-Georges d'Addis-Abeba. La cérémonie de couronnement de Tafari, qui a coûté environ 3 millions de dollars à la maison royale, a réuni des fonctionnaires et des monarques du monde entier. Lors de la cérémonie, il a reçu le titre de « Roi des rois d'Éthiopie ». Au cours d'une cérémonie extrêmement somptueuse, le nouvel empereur a offert des cadeaux coûteux aux invités qui assistaient à la cérémonie.

Le nom de régence « Haile » signifie « Force de », un Selassie se traduit par « trinité ». Par conséquent, le nom de Haile Selassie signifie « Trinity Power ».

La première constitution écrite de l'Éthiopie

En tant qu'empereur, Haïlé Sélassié chercha rapidement à écarter les membres de la vieille garde qui s'opposaient à son accession au trône. Dans le but d'accomplir cette tâche, le 16 juillet 1931, il rédigea la première constitution écrite de l'histoire de l'Éthiopie. La constitution créait également une législature bicamérale, mais le pouvoir ultime restait fermement entre les mains de l'empereur et des nobles.

Selassie espère que la constitution ouvrira la voie à la transition de l'Éthiopie vers une démocratie totale, où le peuple pourra élire des responsables pour le gouverner.

La constitution l'aide également à garantir que ses descendants auront la succession exclusive au trône. Cet acte a mis en colère les autres princes dynastiques.

Réalisations de l'empereur Hailé Sélassié

Sous son règne, l’Éthiopie est passée d’un pays véritablement arriéré à un pays exportant près de 30 000 tonnes de café. Hailé Sélassié a introduit de nombreuses réformes calquées sur les systèmes occidentaux. Il a beaucoup investi dans les infrastructures sociales et économiques, ce qui a stimulé la poursuite de la croissance du pays.

On lui attribue la modernisation des grandes villes éthiopiennes. En plus de ces efforts, il a investi massivement dans les forces policières et militaires du pays.

Dans un effort pour réduire le pouvoir féodal des autres princes dynastiques, il introduisit des mesures visant à abolir les impôts féodaux. A réalisé des progrès raisonnables dans ces réformes fiscales malgré la forte opposition du clergé du pays et des dirigeants provinciaux.

L'empereur Hailé Sélassié a réussi à créer une structure administrative hautement centralisée avec lui à la barre. Il réussit ainsi à réduire les pouvoirs des chefs féodaux. Par exemple, il a retiré les fonctionnaires de la liste des chefs féodaux et les a placés dans un système de rémunération centralisé.

Grâce à ses efforts, l’Éthiopie a réussi à devenir membre fondateur des Nations Unies. Et suivant l’esprit de solidarité et de corporatisme du continent africain, il a investi beaucoup de temps dans les efforts de décolonisation en Afrique.

Fervent panafricaniste, Hailé Sélassié a contribué à la fondation de l'Organisation de l'unité africaine (aujourd'hui l'Union africaine), dont il fut ensuite le premier et le cinquième président [25 mai 1963 – 17 juillet 1964, et 5 novembre 1966 – 11 septembre ». 1967] .

L'empereur Hailé Sélassié partageait des idées panafricaines similaires à celles du premier président du Ghana, Kwame Nkrumah, et du Nigérian Nnamdi Azikiwe. Sélassié était un grand partisan de l’idée de créer les États-Unis d’Afrique, promouvant la création de l’Organisation de l’unité africaine (maintenant connue sous le nom d’Union africaine) au début des années 60.

Un autre de ses exploits très appréciés eut lieu en août 1942, lorsqu'il abolit officiellement l'esclavage dans le pays. L’empereur compte également sur certains conseillers étrangers pour attirer les investissements directs étrangers nécessaires dans le pays.

Invasion de l'Éthiopie par l'Italie en 1935.

Après la mort du sultan Abba Jifar II de Jimma, Hailé Sélassié annexa le sultanat de Jimma en 1932. L'importance croissante de l'Éthiopie et de son économie dans la région (Corne de l'Afrique) fut perçue par le dictateur fasciste italien Benito Mussolini comme une menace pour l'impérialisme italien. ambitions. L'Italie souhaitait également envahir le Royaume d'Éthiopie pour compenser sa défaite lors de la première guerre italo-abyssinienne (1895-1896).

Avant l'invasion de l'Italie en octobre 1935, l'empereur Hailé Sélassié mobilisa ses forces et s'installa à Desse dans la province de Volo.

Au cours des premiers mois des combats, les Éthiopiens réussirent à opposer une certaine résistance, mais celle-ci s'effondra en mai 1936. Les forces éthiopiennes, inférieures et mal armées, n'étaient pas à la hauteur des Italiens. En plus de ses armes supérieures, Benito Mussolini a détruit les forces éthiopiennes en utilisant des armes chimiques interdites. L'empereur Haïlé Sélassié et sa famille ont fui vers le Somaliland français, puis se sont dirigés vers Jérusalem. Il laisse à son cousin Ras Imru Haile Selassie la responsabilité de la défense d'Addis-Abeba.

Malgré son discours passionné devant la Société des Nations à Genève le 30 juin 1936, dans lequel il appelait la communauté mondiale à intervenir et à mettre fin au massacre en Éthiopie, très peu d'États membres de la Société des Nations ont imposé des sanctions à l'Italie. C’est le moment de l’histoire où la Ligue démontre à quel point elle est une organisation édentée. Cependant, le discours d’Haile Selassie a inspiré de nombreux défenseurs antifascistes à travers le monde.

Le dictateur fasciste italien Benito Mussolini utilise des armes chimiques contre les Éthiopiens, tuant plusieurs centaines de milliers de personnes. L’armée éthiopienne fut complètement vaincue et l’empereur Sélassié fut contraint à l’exil en mai 1936.

De 1936 à 1941, l’Italie a créé un empire qui comprenait l’Érythrée, la Somalie italienne et l’Éthiopie, l’appelant l’Afrique orientale italienne.

Ce n'est que lorsque l'Italie a rejoint les puissances de l'Axe lors de la Seconde Guerre mondiale que les puissances alliées sont venues en aide à l'Éthiopie. Le Royaume-Uni a formé une force conjointe comprenant des troupes de ses colonies africaines et d’Afrique du Sud. Le 5 mai 1941, Hailé Sélassié et les forces alliées dans la Corne de l’Afrique réussirent à forcer les Italiens à se rendre.

La Constitution de 1955

Sa constitution de 1955 – la première constitution écrite de l'histoire de l'Éthiopie – a contribué à établir un système dans lequel les membres de la chambre basse du Parlement sont élus. Le Parlement avait également un certain degré de contrôle sur la fiscalité et le contrôle des ministres. La constitution comprend des efforts visant à créer un système judiciaire indépendant et à promouvoir les droits de l'homme.

Malgré ces efforts de réforme louables, Hailé Sélassié reste une figure très puissante, tant politiquement qu’économiquement.

Déclin et opposition

Après la Seconde Guerre mondiale, Hailé Sélassié a rapidement formé un nouveau gouvernement et a continué là où il s'était arrêté avant le déclenchement de la guerre.

Après un lobbying persistant auprès de la communauté internationale, il réussit à obtenir une résolution du Conseil général des Nations Unies autorisant l'Érythrée et l'Éthiopie à former une fédération le 2 décembre 1950. L'Érythrée fut autorisée à avoir sa propre constitution, tandis que l'Éthiopie obtint le contrôle des finances de l'Érythrée. défense et politique étrangère.

En 1961, des éléments nationalistes en Érythrée ont commencé à réclamer l’indépendance. L'empereur a réagi en dissolvant la fédération et en fermant le parlement érythréen.

L’opposition à son régime grandit dans les rues d’Addis-Abeba. Une grande partie de cette opposition vient des étudiants et de certains éléments de l’armée.

Le mécontentement venait du mécontentement du public face à sa dépendance excessive à l'égard des militaires, des aristocrates et des oligarques. Beaucoup se sont plaints de la faiblesse de ses réformes agraires, qui, selon eux, appauvrissaient les couches les plus pauvres de la société.

Haïlé Sélassié a également dû lutter contre la famine du Tigré en 1958, qui a coûté la vie à plus de 100 000 personnes.

Déposition de l'empereur Sélassié

Le 13 décembre 1960, un coup d'État de la Garde impériale (Kebur Zabanya) échoua car il bénéficiait encore d'un certain soutien de l'armée et de la police.

Les germes du mécontentement commencent cependant à prendre racine, alors que l’Éthiopie commence à s’engager farouchement contre les insurgés érythréens et les bergers musulmans qui se sentent opprimés et marginalisés. L'empereur a rapidement réprimé les troubles et rétabli l'ordre en Éthiopie.

Les rébellions en Érythrée suscitent de vives inquiétudes en Éthiopie. Les problèmes du pays sont encore aggravés par la sécheresse et la famine dans le nord du pays, qui ont coûté la vie à des dizaines de milliers de personnes. En 1974, un petit nombre d’officiers subalternes et de sergents supérieurs se révoltèrent. Même une augmentation de 33 % des salaires des militaires n'a pas réussi à les empêcher de poursuivre le coup d'État commencé à Asmara. Le 27 février 1974, le Premier ministre Aklilu Habte-Wald démissionne. L'instabilité politique a conduit à une grève générale des travailleurs pour manifester leur mécontentement croissant à l'égard de l'empereur.

Le DERG – également connu sous le nom de Comité de coordination des forces armées, de la police et de l’armée territoriale –, sous prétexte de résoudre les problèmes, profite des hésitations du gouvernement impérial et renverse Haïlé Sélassié le 12 septembre 1974.

Le comité, présidé par le major Mengistu Haile Mariam, a rapidement travaillé au renversement du monarque et de ses institutions ; il y eut plusieurs arrestations de membres de la famille royale et d'alliés et conseillers de l'empereur.

Le Conseil administratif militaire provisoire (PMAC) place le sénile et vieil empereur en résidence surveillée dans son palais. Le lieutenant-général Aman Andom est devenu président du conseil et chef de l'État.

Lors de ce qui fut plus tard appelé le « samedi sanglant » en Éthiopie, le 23 novembre 1974, plusieurs hauts fonctionnaires du gouvernement et l'entourage proche de l'empereur Sélassié furent exécutés sans procès ni condamnation. Le petit-fils de Sélassié, Iskender Desta, faisait partie des personnes exécutées ce jour-là. Les exécutions ont suscité de vives critiques de la part du prince héritier Asfau Wossen, qui a ensuite été déchu de son titre lorsque l'armée a complètement aboli la dynastie salomonienne.

Comment Haïlé Sélassié est-il mort ?

À ce jour, les circonstances entourant la mort de l’empereur de longue date d’Éthiopie restent quelque peu floues. L'empereur Haïlé Sélassié est décédé dans son palais le 28 août 1975, moins d'un an après son assignation à résidence. Le gouvernement militaire de l’époque déclarait que l’empereur était mort de causes tout à fait naturelles. Selon eux, Hailé Sélassié souffrait d'une insuffisance respiratoire, conséquence d'une opération de la prostate qui lui aurait été pratiquée quelques mois auparavant.

Cependant, selon certaines allégations, le gouvernement militaire aurait ordonné sa mort par strangulation. Ces allégations sont apparues après le renversement du régime du Derg. En 1994, une enquête judiciaire a inculpé un certain nombre de hauts responsables militaires pour leur implication dans la mort de l'empereur.

Le 5 novembre 2000, l'Église orthodoxe éthiopienne lui a offert un enterrement digne de ce nom. Les funérailles se sont déroulées en présence d'un certain nombre d'adeptes du mouvement rastafarien, dont Rita Marley, épouse du légendaire musicien de reggae Bob Marley.

Mouvement rastafarien

Basé principalement en Jamaïque, le rastafarianisme est à la fois un mouvement religieux et social qui salue l'empereur Hailé Sélassié comme l'incarnation de Dieu sur terre. Il est vénéré comme le Messie (c'est-à-dire la seconde venue de Jésus), destiné à conduire toute l'Afrique vers la liberté, ainsi que la diaspora africaine.

Largement influencé par le mouvement « Rédemption africaine » de Marcus Garvey, le rastafarianisme a pris racine dans les années 30, coïncidant avec le moment où Hailé Sélassié a été couronné empereur d'Éthiopie.

Ce groupe religieux maintient cette affirmation parce que la dynastie impériale Sélassié - la dynastie salomonienne d'Éthiopie - serait un descendant du premier empereur éthiopien Ménélik Ier, qui serait lui-même le fils du roi biblique Salomon et de la reine éthiopienne de Sava. .

Hailé Sélassié lui-même n’a jamais publiquement nié ou confirmé les affirmations selon lesquelles il était la réincarnation de Jésus-Christ. Cependant, il a dit un jour qu’il n’était qu’un simple mortel et que le considérer comme un être divin était une erreur totale. En fait, Haile Selassie était chrétien et appartenait à l’Église orthodoxe éthiopienne.

Parmi les membres célèbres du mouvement figurent l'ancien Premier ministre jamaïcain Michael Manley (1924-1997), le musicien de reggae Bob Marley (1945-1981) et son épouse Rita Marley. Fer Lion Zion - une chanson publiée à titre posthume par Bob Marley - fait référence à Haile Selassie.

Saviez-vous que: Pour la plupart des adeptes du mouvement rastafarien, les deux jours les plus importants sont : la date du couronnement de l'empereur Hailé Sélassié (c'est-à-dire le 2 novembre 1930) et le jour où l'empereur s'est rendu en Jamaïque (c'est-à-dire le « Jour de Grounation », qui tombe le 21 avril 1966. ) ?